Il ne me semble pas inutile de revenir ensemble sur la pratique du bavardage, souvent issue, de la juste reconnaissance du simple fait que il y a ce dont on parle et ce dont rien ne peut être dit
Décrire l’expérience
Le bavardage est la drogue socialitaire du mental qui permet à chacun de s'enfermer en lui-même tout en se croyant avec les autres.
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La violence verbale devient un divertissement bien ordinaire
Le bavardage intérieur mesure un discours dont le sujet, le verbe, l'objet, la chose est moi, moi, moi.
Or, précipité, sans suite toute fuite éperdue lui demeure la seule issue à fuir, quitte à interdire au vent de décoiffer les fleurs de ses pelouses interdites entre midi et quatorze heure.
Réfléchir sur les idées avant de fléchir
Le bavardage change ce qui est sans substance en une réalité consistant à accuser sans fondement jusqu'au sort et les jeteurs de sorts du marchand d'âge intérieur.
Selon les observations des anciens yogi, le bavardage résulte principalement de l'activité incontrôlée entre le chakra du plexus solaire et le centre ajna et est désigné par l'expression "océan alcoolique"
Il s'agit d'un océan sans rivage excluant tout ce qui appartient au cycle de l'eau si bien que les états solides, liquides ou gazeux n'y sont pas inclus.
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Ré-Sol-Ut
Reconnaissance
Le langage de bon ton des conversations de salon est issu des cycles incessants de la confusion des langues et des genres.
Le bavardage désigne le fait que l'on a pas encore appris à travailler en incluant, si bien qu'il lui arrive ce qui arrive via toute stratégie d'exclusion.
Mobiliser tourbillon, parole, fin des actes et des paraboles mais tenir bon Concilier s'entendre sur des malentendus Éduquer Avarice et Cupidité
Le fait de ne pas lâcher prise par rapport à quelque chose signifie qu’on entretient cette chose en y pensant encore et encore : c’est ce que l’on appelle le bavardage intérieur.
Le bavardage intérieur est un piège conçu pour capturer un être vivant
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Dans ce qui suit, à la théorie il s’agit de joindre la pratique, notamment celle de l’observation de soi. Un Chemin spirituel mène à un choix : une fois que l’on a observé suffisamment, on apprend à distinguer ce qui appartient à la personnalité superficielle ou à l’essence, ou même éventuellement au moi véritable, et alors on peut décider qui on veut être, à quel niveau on veut vivre.
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L’observation permet de voir mieux les stratagèmes utilisés par la personnalité superficielle (ou « moi imaginaire »), comme les émotions négatives, la justification et le bavardage intérieur qui empêche d’être présent à soi.
Le bavardage intérieur est cette conversation permanente que nous menons avec nous-mêmes, les pensées que nous suivons, et laissons se dérouler et s’enchaîner sans fin. Elles nous préoccupent et nous empêchent de vivre notre vie au présent.
Ce flot mécanique des pensées se constate de façon plus manifeste pendant la méditation. Mais il se déroule dès que l’on est seul. C’est parfois un dialogue, mais plus souvent un monologue. En tout cas le silence intérieur est très rare.
Autour de quoi tourne ce bavardage ? autour des choses qui ne nous conviennent pas dans le monde et dans les autres, autour de nos problèmes, de nos vexations, ou de nos exigences, autour des égards qui nous sont dus et qui ne nous sont pas donnés, comme le respect, l’attention, la compréhension.
Bref le thème principal est « moi », « moi », « moi ».
L’ego existe et se renforce continuellement grâce au bavardage intérieur : le « moi » est toujours présenté sous son meilleur jour, qui justifie notre comportement ou excuse nos erreurs.
L’énergie énorme dépensée dans le bavardage intérieur va manquer pour l’évolution intérieure.
Il n’est pas possible d’arrêter ce bavardage instantanément. Cela ne devient possible que quand on observe ce mécanisme sans s’y identifier.
L’observation permet de s’en distancier, de créer un espace dans lequel un élément capable de se taire peut se glisser : le moi véritable.
Pour arriver à ce silence intérieur, il faut y travailler, et il faut beaucoup de temps.
Passer du bavardage intérieur au silence intérieur est une nécessité, si l’on veut un jour que quelque chose de supérieur puisse s’installer. Ce silence peut commencer à s’installer pendant la méditation, puis un jour le bavardage s’arrête complètement, l’esprit est vide, capable de recevoir les sentiments véritables.
Dès que l’on ne dirige pas volontairement ses pensées vers un but, une réflexion concentrée, dès que l’on n’est pas conscient, le bavardage se crée, sauf parfois chez les poètes, ou les artistes qui reçoivent l’inspiration.
Le bavardage intérieur consomme beaucoup d’énergie.
Chez certains, le bavardage intérieur se manifeste vers l’extérieur sous forme de plaintes continuelles. Ces personnes sont alors toujours fatiguées, l’état d’esprit est négatif, il y a fuite d’énergie et souvent cela donne lieu à des maladies chroniques difficiles à soigner.
Pour arrêter un jour ce bavardage intérieur, il s’agit de commencer à l’observer, à créer l’observateur en soi capable de le voir objectivement, puis de le stopper, une fois, dix fois, cent fois par jour.
Mais il est vrai qu’il faut des mois et des années pour arriver à un résultat, à condition de pratiquer ce stop régulièrement.
Un moyen d’accélérer ce processus consiste à repérer ses exigences, tout ce que nous pensons que la vie, les autres nous doivent.
Nous exigeons par exemple la bonne santé, le respect, le confort, la tranquillité, la tolérance des autres vis à vis de nos comportements même quand ils sont incorrects, de notre façon de voir les choses, même quand elle n’est pas juste. Nous exigeons qu’il fasse beau temps, que les choses arrivent comme nous les prévoyons, que la vie, ou Dieu, ou le karma nous ménagent.
Et lorsque ces exigences, souvent inconscientes, ne sont pas remplies, le bavardage se met en route : plainte, apitoiement sur nous-même, jalousie, agacement, déprime.
Dans la 4ème Voie, il s’agit de décider de ce que l’on veut et de se mettre en route pour l’obtenir, mais bien sûr selon les possibilités réelles que l’on a, l’observation de soi permettant de découvrir celles-ci.
Le remède contre les exigences consiste à les réduire : moins nous attendons des autres ou de la vie, moins nous risquons d’être déçu.
Au contraire, nous apprenons alors à être dans la surprise agréable, dans l’étonnement, dans la reconnaissance.
Le chemin consiste à réduire ses exigences de la vie et des autres et à devenir exigeant pour soi-même, pour ses buts intérieurs et extérieurs.
Le niveau d’évolution de quelqu’un se reconnaît au fait qu’il exige de moins en moins des autres et de la vie.
Il ne se plaint plus constamment des autres, il essaie de comprendre le comportement de l’autre. Il a ainsi plus d’énergie. Et quand les autres ne font pas ce qu’ils devraient faire, il se met en route pour le faire à leur place, selon ses possibilités.
« Plutôt que de se plaindre de l’obscurité, il vaut mieux allumer une bougie ».
Tout ceci n'est que bavardage , alors barvardageons !...Hihi
Lao-Tse Disait= celui qui sait ne parle pas, et celui qui parle ne sait pas.
Comment a-t-il pu dire ça ?
En effet le vivant a la faculté de manifester la parole, et n'est-il donc qu' apte à dire des sottises ? Faudrait entendre la parole des morts pour être certains d'entendre la vérité.
La seule alternative serait alors d' écouter les vivants sans s'attendre à les comprendre...Hihi
Je comprends alors mieux les propos de Solasido, qui ne propose qu'un bercement pour évoquer ce qui me semble indicible.
Je comprends alors mieux les propos de Solasido, qui ne propose qu'un bercement pour évoquer ce qui me semble indicible.
Quoique l'écho quête, en quête d'indice, d'un moi,moi,moi comestible, à l'autre, pointe, l'un dit cible tout, à l'heure que leurre l'oubli complet des douleurs, d'une aveuglante splendeur, simple et juste comme une loi pour l'eau jette, au grand air grisé, du large son chant d'oiseau...
Solasido a écrit:
Dans la joie et la bonne humeur
je souhaite en ce qui concerne chacun et tous, partager sans polémiquer, quelques outils d’investigation spirituelle, avec chacun et avec tous, dans les meilleures des conditions, de nos modes de communication, selon les données à entendre d’un beau voyage au coeur des mots et des idées de Chacune & Chacun.
Et tant que le pire n'est pas sûr... La musique féconde la meilleure des philosophies La philosophie féconde la meilleure des musiques Or chaque poète demeure un philosophe doué du sens du raccourci
le sens du raccourci !!!!! Un forum, pour moi, est comme une conversation au coin du feu, la nuit. Tout ce que tu étales, Solasido, c'est pour moi comme la devanture d'une pâtisserie quand on a trop mangé... Il ne suffit pas de répandre sa connaissance, encore faut-il que l'interlocuteur en soit preneur .
Et que fait-on au bord du feu ? Ne nous laissons pas nous laisser bercer ? N' y a-t-il une curieuse onde qui en émane ? Une onde qui serait à l'image de la lumière invisible qu'est le Tao ? Une lumière si subtile qu'elle nous traverse de part en part, sans vraiment s'appesantir sur notre condition manifestée... Cette lumière irait tellement vite que rien ne pourrait la ralentir... L'univers entier en est imprégné, et parfois certains arrivent à l' évoquer, comme tente de le faire Solasido.
Autrement dit, même si on ne s'en rend pas compte, cette lumière invisible nous traverse, et chacun la réfléchit le peu qu'il peut.
Bonne journée à tous
@Solasido n'y a t-il pas, une joie à vibrer en phase avec cette lumière ? et se laisser écrire ce qu'elle dirait ?
le sens du raccourci !!!!! Un forum, pour moi, est comme une conversation au coin du feu, la nuit. Tout ce que tu étales, Solasido, c'est pour moi comme la devanture d'une pâtisserie quand on a trop mangé... Il ne suffit pas de répandre sa connaissance, encore faut-il que l'interlocuteur en soit preneur .
C'est ton point de vue, quitte à prendre le témoin pour la cause, ce qui, ici, consiste à t'en prendre au pâtissier lorsque tu as trop mangé. Conclusion : Ok, nul n'est responsable de ce que l'autre comprend.
Cependant le thème initialement abordé pour une conversation au coin du feu, que tu appelles de tes voeux concerne le lâcher-prise avec le bavardage intérieur.
Méfions-nous des mots, méfions-nous des formes. Méfies-toi, mais fies-toi, à leur propos, une multitude d'opinions produit de la chaleur mais n'accomplit rien.
Or, le mot feu de brûle pas comme brille tout métal aussi précieux que l'air que tu respires Or, le mot eau ne mouille pas comme, il s'envole plus délicieux encore dans les yeux des gens dès que les mots se meurent aux semeurs de maux...
Pour que l'éclairage éclaire, nous sommes aussi ce fleuve qui lentement descend vers la Mer Veilleuse
A chacun, apprendre à faire le vide demeure à la fois un des buts et un début en distinguant sans se méprendre entre un but et un objectif, un sujet et un objet, les excuses et les moyens.
Il est possible de donner, de recevoir, de partager sans polémiquer, donc sans joindre l'inutile au désagréable, avec des outils d'investigation spirituelle des mondes supérieurs spécialement conçus à cet effet, que tu nommes connaissance signe qu'ils font naturellement grandir en conscience, en amour, en compétence, quiconque les met en pratique, à présent, comme indéniablement, le démontre, maintenant encore, ton intervention.
Aime, erre, veille, l'âme erre veille...
Cependant où sont tes questions ?
Comme chacun, comme chaque Un Fini, nous n'avons plus à commenter la moindre petite chose à la lumière de l'éternité de la fin des paroles, des actes ou des paraboles. Nous pouvons observer les événements avec détachement et sérénité, ce qui signifie sourire ensemble, y compris en ce qui aura pu être et qui n'aura jamais été.
Entre survivre avec une âme morte et mourir avec une âme vivante, j'apprécie le franc-parler pulsionnel pour ce qu'il est, trop souvent une violence verbale générale devenue un divertissement finalement suicidaire...
Je lui préfère la politesse, cette gestion de l'indifférence générale, car elle s'adresse à l'intelligence de l'interlocuteur même si seule la courtoisie, garde le pouvoir de tisonner les coeurs.
Sourire ensemble, dès lors signifie que lorsque nous parlons, nos paroles sont rares, douces et utiles.
Ainsi en chacun, le silence de notre conversion au coin du feu, le soir est aussi beau que la pleine lune, libre donc efficace.
A chacun, il est temps de travailler en coulisse, silencieusement, subtilement. A chacun, il est temps d'apporter sa plus haute contribution aux présents d'une beauté suprême en la magie du présent qui déroule jusqu'ici son tapis volant, pour la famille, la communauté et l'humanité dont chacun est issu.
n'y a t-il pas, une joie à vibrer en phase avec cette lumière ? et se laisser écrire ce qu'elle dirait ?
Effectivement chaque arc-en-ciel démontre que la lumière, demeure toujours plus belle au bord de l'eau.
Essayons ensemble de réaliser que cette onde qui en émane est, en réalité, une seule bulle.
L'invisible semble être fait d'ondes vivantes et de particules vivantes et cependant aussi distinctes à un moment donné, qu'une drôle de fête donnée derrière les étoiles.
Personne n'aide personne Les actions aident mieux que les mots
Observer le code de la route crée les conditions d'une entraide infinie
Les idées demeurent libres de ne pas refléter la réalité comme chacun demeure libre de réaliser ou pas, qu’en fait, l’univers tout entier, matériel ou actualisé, est relié à l’univers potentiel comme l’ombre l’est à la substance.
Les idées sont à l'alphabet de la lumière ce que la lumière est à l'alphabet de l'infini
Dès que fléchir devient un art, pas besoin de réfléchir, pour devenir plus sage ou pour ensemble torturer nos peurs ou pour ensemble renforcer nos préjugés, faute d'auto-discipline,
Le manque d'auto-discipline demeure un obstacle évitable qui doit-être traité en premier sans exagérer afin de tromper son moi, moi, moi adversaire, et le laisser croire que l'on est puissant et surtout doté d'une conscience vibratoire non comestible.
Comme prier sans pour autant oublier de nager pour atteindre le rivage, c’est l’attitude intérieure qui fait compenser ou pas.
Chaque voix épouse sa voie à l'image du chant qui s'emplume pour le goût de la graine de silence dont il est issu et tant que la voie du tao ramène insensé à la plénitude du réel
Bien à toi, à chacun et à tous
Merci beaucoup
Dernière édition par Solasido le Sam 9 Juil - 17:50, édité 2 fois
si c'est beaucoup de pâtisseries que tu nous offres là
Il faut savoir être gourmand attention l'indigestion.
Pour revenir au thème initialement abordé celui du bavardage résolu donc sur le plan du lâcher-prise.
L'intention compte L'intuition raconte L'attention opère L'intérêt coopère
Pas d'erreur, le lâcher-prise n'a rien d'une gourmandise mais tout de l'hygiène sociale.
Accueillir la vie les bras grands ouverts reste une question préliminaire au choix, une bienveillante recommandation et un don précieux signe que notre sommeil n'est plus aussi profond qu'un vertige en fleur, au midi des sons.
Spoiler:
Le bavardage intérieur interdit tout dépassement de soi. Le bavardage intérieur comble la gourmandise de ceux qui l'alimentent et ce ne sont pas toujours des entités organiques malgré ce que les gourmands disent.
Le bavardage intérieur interdit tout dépassement de soi. Le bavardage intérieur comble la gourmandise de ceux qui l'alimentent et ce ne sont pas toujours des entités organiques malgré ce que les gourmands disent.
N'ayant pas ton sens de la rime je dirais donc simplement que personnellement, pour calmer mon bavardage intérieur, la respiration en 4 temps - 2 temps m'aide beaucoup en ce moment. La par contre j'ai réussi à trouver un rythme