le mal de l'animal

@L’Olivier,
L’être humain a en lui une part d’agressivité, d’ambition et même de ruse. C’est à ce prix qu’il survit dans ce
Monde. Comment concilier amour et ambiton ? Amour et agressivité ?
Comment se mettre en vibration, comment la maîtriser ?
Je pense que je le fais spontanément, mais j’ai besoin de tes lumières.

asukiile,

Je t'ai déplacé ton post pour en faire un sujet.
Car ce que tu écris est intéressant.

Comment devons nous comprendre notre "part d’agressivité, d’ambition et même de ruse" ?
Je crois que pour un animal, c'est un comportement on ne peut plus "normal".
cela fait parti de nos instincts.
Notre prédisposition a vivre passe par le fait que nous devons nous faire notre "place au soleil".
Quitte à manger "l'autre", sinon au risque de se faire manger.

Citation :

Comment concilier amour et ambiton ? Amour et agressivité ?

Le respect
celui du soi, toujours pour commencer.
Quasiment tout le monde va réagir à "l'autre" (et donc générer un conflit) pour défendre son intégrité.
A partir de quand il faut réagir ?
et
jusqu'où il ne faut pas réagir ?


Le meilleur point de repère est le "respect du soi".
Sauf que ce point est dépendant de "l'estime du soi".

Citation :

Comment se mettre en vibration, comment la maîtriser ?

Pleins de techniques existent.
Mais encore une fois ....
pour bien résonner (raisonner) il faut être "harmonieux".
et donc ... s'estimer a sa juste valeur.

Bonjour l'Olivier,

Je me pose la question depuis un petit moment en te lisant, et comme cela revient ici, je formule ma question. Cela ferait peut-être l'objet d'un autre sujet, à toi de voir.

Voilà, dans ta formulation "respect du soi" et "estime du soi", une chose m'interpelle : on dit généralement "estime de soi". Je suppose que si tu écris "du", c'est que tu ne donnes pas tout à fait le même sens. Pourrais-tu expliciter la différence ?

bonne question syntaxique.
après délibération collégiale de "moi", et "soi".

"Être maître de soi" = gérer son "moi"
"Être maître du soi" = gérer une idée de l'hypersensibilité intérieure

peut être qu'il faudrait écrire "de soi" et "du Soi" pour différencier ?

Est-ce la peur qui créait le mal de l'animal? Puisque celui qui a peur d'être manger, mangera l'autre en premier.

Pourtant l'homme n'a plus à craindre de prédateur, l'humanité devrait vivre dans la prospérité. Pourquoi le mal opère toujours en son sein? Est-ce la peur qui dirige ce lugubre dessin?

Mariine a écrit:

Est-ce la peur qui créait le mal de l'animal? Puisque celui qui a peur d'être manger, mangera l'autre en premier.

Pourtant l'homme n'a plus à craindre de prédateur, l'humanité devrait vivre dans la prospérité. Pourquoi le mal opère toujours en son sein? Est-ce la peur qui dirige ce lugubre dessin?

C'est un grand principe qui nous anime depuis la nuit des temps.
Nous sommes des êtres vivants et notre but dans la vie reste de nous reproduire et ainsi faire prospérer la forme de vie que nous représentons.
Et depuis toujours nous devons disposer de "notre territoire de chasse" pour arriver a fournir de l'avenir a notre progéniture.
L'homme, qui dénature tout, applique encore ce principe .... a sa manière ....complètement dénaturée ...
Oui, la peur ... la peur de demain

tiens ? pensée ...
Au lieu de prendre sa place, chacun préfère prendre la place des autres

"Le mal de l'animal"..... Comment dire ?
Mon idée, au fond, c'est qu'il n'y a pas de mal, dans la nature du moins.
C'est une question d'équilibre.
Mais les humains faussent tout et comprennent tout de travers.
Par exemple, ils voient un chat "s'amuser" avec sa proie et disent : quel animal cruel !
Ils ne réfléchissent pas au fait que le chat a besoin de jouer avec sa proie, ne serait-ce que pour s'entrainer à un attraper d'autres. Imaginez que vous êtes un chat (à l'état sauvage, sans son assiette de "ronron"). Combien d'efforts, combien de calories dépensées pour attraper une proie ? Et heureusement : les prédateurs sont énergivores, il leur faut absorber beaucoup de protéines pour chasser. Mais si les prédateurs ne chassaient pas les souris, mulots, lapins, oiseaux..... la nature serait débordée par tous ces mangeurs d'herbes, graines, insectes.... et ainsi de suite.
Comme tu l'a dit pour autre chose, l'Olivier, c'est un TOUT.
L'homme, lui, a été trop loin. Il a bouleversé l'équilibre naturel. Par exemple, on dit "il y a trop de sanglier" ou "il y a trop d'ours" (Québec). Mais ce qu'on oublie, c'est que c'est NOUS qui empiétons sur LEUR habitat.
Cela me fait penser à un texte très pessimiste sur l'homme, que j'ai écrit il y a quelque temps.

L'Olivier a écrit:

C'est un grand principe qui nous anime depuis la nuit des temps.
Nous sommes des êtres vivants et notre but dans la vie reste de nous reproduire et ainsi faire prospérer la forme de vie que nous représentons.
Et depuis toujours nous devons disposer de "notre territoire de chasse" pour arriver a fournir de l'avenir a notre progéniture.
L'homme, qui dénature tout, applique encore ce principe .... a sa manière ....complètement dénaturée ...
Oui, la peur ... la peur de demain

tiens ? pensée ...
Au lieu de prendre sa place, chacun préfère prendre la place des autres

Oui, je suis d'accord. Seulement j'ai l'impression d'avoir loupé quelque chose. En observant le monde on remarque que ce sont les plus aisés ceux qui vivent dans l'abondance qui sont les plus agressifs et non l'inverse, pourquoi? La peur de manquer les frappes s'ils manquent de rien, si dans leur esprit même la Vie leur appartient?

Et pourquoi, comment certaines personnes arrivent à dépasser ça et d'autres non?

Babylon un chat qui mange une souris pour moi c'est naturel. Je ne vois pas le mal, c'est dans l'ordre des choses ça ne nui pas à la Vie mais la fait prospéré. Par contre dans un prédateur sexuel comme un pédophile là je vois le mal car c'est contre nature. Aucun animal ne cherche une relation sexuelle avec un bébé puisque celui-ci ne produit pas encore d'hormone sexuelle. De même avec les psychopathes qui tuent des gens maladivement. Ce n'est pas naturel comme le fait de tuer des animaux, voir sa propre espèce juste par envie, plaisir de le faire. Il y a quelque chose qui cloche chez l'homme, qui le pourrie mais quoi?!

Mariine a écrit:

. En observant le monde on remarque que ce sont les plus aisés ceux qui vivent dans l'abondance qui sont les plus agressifs et non l'inverse, pourquoi? La peur de manquer les frappes s'ils manquent de rien, si dans leur esprit même la Vie leur appartient?

Et pourquoi, comment certaines personnes arrivent à dépasser ça et d'autres non?

Le pouvoir rend "fou", dément.
Compréhension, compassion, empathie
Quand tu vis pour toi, ces notions te sont étrangères car tu tournes autour de toi-même.

Oui tout ça c'est un peu l'état des psychopathes. On comprends que les plus grands malades sont dans les posts dirigeants.

Pourquoi certains ont cette soif de pouvoir et d'être non? (= d'autres, en me relisant j'ai captée la faute, je la laisse en tant que lapsus révélateur et rajoute ceci pouvoir = pour avoir) En gros pourquoi certains préfèrent l'avoir à l'être même quand ce choix mais la Vie en danger?

Ps : Ce qui est bien avec l'argent enfin le pouvoir c'est qu'une fois qu'on le donne a une personne selon ce qu'elle en fait, ce qu'elle devient on vois qui elle est réellement.

Entièrement d'accord avec toi,Mariine.Certes le pouvoir peu rendre mégalomane,fou,mais une personne juste et bonne à la base ne basculera pas là-dedans,je pense...Avoir un pouvoir,quel qu'il soit, sur une ou plusieurs personnes,ne devrait pas donner envie de l'avilir,bien au contraire,ça devrait donner envie de"donner".


Notre instinct animal a besoin de s'exprimer,c'est une force de Vie-on devient aigri si on le refuse continuellement-mais il devient une force de Mort si on va trop loin.Savourer les plaisirs,les joies de la vie,de la Nature,c'est vivifiant,mais il faut éviter de blesser autrui,ou du moins essayer.Bref le juste milieu.