Vas te faire voir !
Snif, Sauria pleure des chaudes larmes réelles.
Véra, toujours à l'écoute , ressent les pleurs.
Le bout du nez réticulé de flagelles
Sortie du trou, vit Sauria en affres pleurs.
« Et ben, et ben ? Quelles gouttes oculaires ! »
« C’est Suchio ... Mon ultime essai dans la vie »
« Qui ça donc ? » Véra ne voit le corollaire.
Ce pseudo d’un site de trouvaille d’avis.
Véra curieuse toujours « Que s’est t-il passé ? »
Sauria dépitée « Snif ...Il me rétrograde »
« On discutait de goûts et d’envies, de pensées »
« Tout avançait bien … on était en esclade »
« Escalade … ma langue ... encore fourchée »
« Il semble parti pour s’envoler, évoluer »
« A mes aspirations artistiques manchées »
« Mes possibilités, pas assez évoluées »
Suchio, loin d’être terre-à-terre, croque
La vie à pleine dents, il veut de l’avenir.
Sauria trop arriérée à l’âge d’époque,
Mama, lien vers demain, des petits à venir.
« Il aurait été bon père ? » Véra cite
Le dernier mâle passé et parti vite
Laissant Sauria seule avec sa petite
Imparfaite tétines sur la petite.
« Vos routes ne se rencontrent pas » rassure
Véra sur son propre chemin vers les glaïeuls
Symbole de souvenir, d’honneur, assure
Son amie. «Quel oiseau d’augure ! » Elle gueule.
Sauria « Il m’a traitée de vieille école ! »
« J’y ai dit .. vas te faire voir ! Il a eu tort »
Le pseudo, Suchio, pris le mot, lettra l’envol
Il deviendra un drôle d’oiseau, dit « Nozor ».
Véra heureuse d’échapper aux émotions
Que Sauria, son amie, connaît intensément.
Véra expectative se pose la question
Des émotions perturbant les fonctionnements
Véra, dubitative devant sa question
« Si Thérapsy, ta petite, te dit .. vieille ! »
« Point d’offusque, tu acceptes les mots mention »
« Ton visage, d’un sourire, s’appareille. »
Faisant un essai, Véra lance l’insulte.
« C’est vrai que tu es vieille ! Tu viens de si loin »
Sauria, calme, « Comme toi ! On est adultes »
La phrasée de Véra n’emmène pas le poing.
Pourquoi une même phrase n’active pas ?
Les émotions se font discrètes pour le ver
Elles se font colère. « Sucio ! le dit pas ! »
Et deviennent amour avec l’héritière.
L’insulte, 3 individus, 3 réactions …
Un seul et même mot fabrique 3 pensées …
Le seul même mot génère 3 émotions.
Chaque émotion active distinctes pensées
Véra « Pourquoi ? ». Sauria amusée par l’amie
« Tu es une voisine. Il était l’espoir »
« J’aime mon enfant. Therapsy est si mimi»
« Je ne vous estime pas dans un seul miroir. »
Savoir être est un savoir à modérer
Sur la base des émotions, font la pensée
Une émotion fait un chemin de généré.
Les chemins de la pensée seront retissés
Dans la réaction, percussion émotive
Et par un mot sut et contenu au savoir
D’Être en être, l’émotion partagée vive
Insufflera un sens aux idées du s’avoir.
Si la pensée de Sauria est assujettie
Aux émotions vécues dans l’instant revécu
L’Homme d’aujourd’hui encore en retentit
Nos émotions déroute la raison vécue.
Nos chemins de pensées ne suivent pas le sens
Du raisonnable, l’intensité referont
L’émotionnel déréfléchi prendront le sens
Du train aiguillé par toutes ces émotions.
Ne croyez jamais que vos émotions dorment
Car si l’intensité déboulonne l’enjoué.
Touché au cœur de son existence d’Homme
Dans une plus juste mesure, elles sont jouées.
Nos émotions vivent dans nos corps intégrées
Au plus profond de nos êtres, elles aident
A ressentir le bien-être, le mal lettré.
L’existant aux mémoires cachées accède.
Les émotions sont aiguilleuses vivantes
La pensée fulgurante traversant psyché
Sera toujours dirigée par l’aiguillante
Émotion, chef d’orchestre du corps des perchés.
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Les émotions sont les aiguilleuses de la pensée.
Ne sous-estimez jamais leurs présences.
Même au plus calme de la tempête, les ondes d’émotions sont toujours présentes.
Les émotions sont le principe de sauvegarde de l’être existant, la Survie.