La Foi de l’Espoir
Petite, je commence mon texte sans but
Sans la perspective du moment où il bute
En dysharmonie discutante à cette brute
des guerrières des idées, armées de clés d’Ut
Plus tard, il faudra relire le grand fatras
Dieu irrévérencieux du bazar d'Intra
Mélange des genres, déesse de Pétra
Mixant la diversité où elle entrera
Ma foi .. Où peut bien se trouver cette friponne ?
Cachée comme à son habitude et elle sonne
À La criée du négoce de ces bonbonnes
« NomdeDiou, qu’ai-je raté ? Diable !» détonne
Perdue en mercerie, le fil cherche l’aiguille
Égarée en librairie où le bon mot vrille
Découpée en boucherie par l’idée d’étrille
Épuisée et recouverte de banderilles
Cherchons ensemble cette petite égarée
Tapie en sa cachette la moins déclarée
Sa vie est en jeu dans le mouroir à l’arrêt
De l’envie de se retrouver toute parée
L’espoir s’amenuise au rabot du menuisier
Soudant le tenant ouvrant du huis d’alizier
Lutherie sans faim sur le ring des balisiers
écœurée de la sucrerie des bêtisiers
Où es-tu ? Ma petite ? Flamme rejouée
Sur l’autel, la musique endiablée jouée
En ton Nom d’Espoir, Les danseurs sont des jouets
Au ressort tendu par l’évasive enjouée
Je suis là! las, la labiale à la bi ale
Trouvant ma noyade dans mon abbatiale
Éteignant dans l’arrosage proverbial
L’ardeur éclatante contre la cambiale
Demandant, priant, Pour quoi? Comment? Où? Pour qui?
Devrais-je vivre, survivre en Somniloquie ?
Les imbutés me ventent en ventriloquie !
Dans le souffle des mots étouffants des cookies.
Laissez-moi repaître dans mon paraître d’être
M’oubliant dans cette quête de soif .. renaître !
Ivresse native est là, dans ma raison d’être
Dans l’importance, on peut devenir son soi traître
Alors ! Que me veux-tu le vivant ? Toi qui cherches
En mon Nom ? Tu appliques et puis tu reverches
Pour sauver de la mortalité ton gros derche ?
T’extirper de ton marais, espérant la perche ?
Tu oublies l’essentielle raison de vivre
De ma raison en toi, soi, moi, nous, les vouivres
Planckée tout au centre du creux d’Éva, la Guivre
Donnant la naissance à tous, redonnant à vivre.
Hors de ma vue ! Cette foi mal venue qui tue
Dans l’importance du Moi sans soie ! ... Qui es-tu ?
Je suis, Tu es, ils sont, nous ... Où habites-tu ?
Donne le plan de ta maison, je te situe
Tu es la vie, nous sommes la vie, Vie, je suis
L’Espoir ! Idiote ! Sans voir au travers d’huis
Je n’ai plus de raison car mon but je poursuis
De ne me dénaturer, décrasser la suie
Obstrue la conduite du jeu et tue le jeu !
Du feu salvateur au foyer des sois, les jeux
Mise ! Le pronostic d’illusion du Je
Enchéris, l’importance du miroir en jeu.
Tu n’es pas Moi en Soi alors je te relance
Donne ! Moi ! Toute l'exacte grande importance
Sans laquelle tu n’as plus sacrée d’importance
Dans la création des uns, les hôtes dansent
Je suis l’Espoir. Tu es ma foi jamais trahie
Par l’impunité du vicié embouti
Dénaturé dans le bon confort en pâtit
Étouffeur de la flamme d’envie. Alors lis !
Je suis la Vie. Je suis la flamme. de l’Espoir
Respecte-moi et je respecterai ta poire
Crois en moi et je te croirai hors du mouroir
Aies la Foi en moi et ne détournes sans choir
Dans la facilité d’oublier une menthe
Vient le manque des saveurs, en goût des croyantes
De l’espoir de cette vie autosuffisante
En soi pour étayer cet été qui nous hante
La Vie est bien plus importante que la tienne
La Vie est bien plus grande, longue, que la tienne
La Réalité de Vie en sens n’est pas tienne
Les imaginations limitées te tiennent
Dans le non-sens de trop croire en ce quelque chose
Que l’on éteint dans l’aveuglement d’une osmose
Trop centrée en Moi sans le Soi des vies qui osent
Accepter l’inacceptable vérité d’Oz
Seule, je ne suis qu’Un
Ensemble, nous sommes Tout
Croire qu’on ne sait pas croire
Accepter de ne pas accepter la dure loi de la Vie.
Vivre sa Foi en l’espoir d’Être, l’Espoir de la Vie
La Vie est mon Dieu, ma créatrice. Je suis envie.
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