Délicatesse
Bonjour ma petite, ma puce, ma crotte
Tes petits yeux d’amour me fixent intenses
Dans l’océan de mon lit, tu te pelotes
En boule de poils mal peignés, tu es immense
Pour moi, compagne de ma petite vie d’Un
Tu m’aides beaucoup, douce chérie, je t’aime,
Comme je peux, comme on m’a appris, vile Un
Rejet d’être mon être aimant elle-même
Petite, on t’a niée, on t’a déniée ta vie
Ils t’ont abandonnée à ton sort d’énervée
D’être si seule à apprendre ou l’envie
Trouver dans ton grand besoin d’être élevée
Par un être qui t’aimera jusqu’à plus faim
Du besoin immense d’être existante
Aux yeux, aux oreilles, à l’âme au son fin
De ta musique d’énervée, l’excitante
Agitée dans ton intérieur invivable
Celle que tu es, aux yeux des autres, la folle
Capacité d’énergie incontrôlable
Jamais domptée par l’ordinaire, la folle
Tu as réclamée l’attention, tu as pleuré
Ta vie trop passée dans l’attente de l’autre
Tu t’es fait bondissante aux yeux des leurrés
Des vies trop passées dans l’attente des autres
Seule ton envie, tu écoutes ton besoin
Irrépréhensible par les lymphatiques
Incapables de te comprendre, les sagouins
Enfermées dans leur enclos atomistique
Derrière ton infranchissable, barbe les
Encore de ce besoin qu’ils ne comprennent
Plus en eux, les enfermés du camp barbelé
D’ignorance, de bêtise, la foi reine
Sois ! tu as appris seule où ton besoin est
La reconnaissance de ton existence
Ma chérie, ma crotte, petite esseulée
Au milieu des aveugles qui s’en balancent
Tu t’es battue, tu as affronté, l’effrontée
Vie que tu as rencontrée, rêvée dans ta vie
Au royaume de ta reine, le sujet t’est
Réveillée, je t’ai vue dans un éclair d’envie
Être avec moi, toi la belle âme étouffée
En guerre perpétuelle contre toi-même
Entre ton besoin et rejet, petite fée
Apprenons nous la délicatesse même
Moi, sans détruire ce qui nous a fait si mal
Le manque de considération à nos vies
Ce cadeau empoisonné offert du normal
Comportement éligible aux fers à vie
Ma guerrière, mon amie, ma mie, ma crotte
Je t’aime comme je peux t’aimer, je veux aimer
Survivance d’être, droite dans les bottes
Plombées par la société folle et aimée
Où ces gens situent un bonheur chimérique ?
Duquel ils ont ôtés l’épice en tarte
La vie de confort sauf fantasmagorique
Véritable sens indiqué dans leurs cartes
Où tout se mélange sans véritable sens
Où leurs sens compris agissent au bien-être
Où leur bonheur est noyé dans un confus sens
Où leur cartographie mélange leur être
Imagination et imagerination
Sensibilité et sensiblerie
Volonté et caprice
Caractère et caractériel
Dureté et violence
Force et faiblesse
Vivre et exister
Être et avoir
Magie et illusion
l’un et l’autre. La liste est longue …
Ils nous ont oubliés, voici notre enfer
Ils nous ont oubliés, c’est notre paradis
Plus jamais ! La bêtise nous mettra aux fers
Toujours ! Nos esprits montreront le paradis
Ma petite, ma chérie d’amour, ma crotte
Confiance partagée nous montrera la voie
La délicatesse sans le bruit des bottes
Des armées en guerre contre Tout, contre Moi.
La Vie nous impose dans sa délicatesse
Nous conserver avec elle dans sa force
De combattre le mensonge de faiblesse
La force d’affronter en bombant le torse
D’avoir la délicatesse d’accompagner
Jusqu’aux plus terribles démons nous possédant
Armées jusqu’aux dents d’Amour, épée empoignée
De délicatesse pour soigner l’excédent
D’avoir la délicatesse pour doucement
Laisser libre les choisissants ne comprenant
Plus le Sens de la Vie sera sereinement
En nous, pour toujours nous sauver de l’étreignant
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A ma petite chienne <3