Ceux qu’ont finement
Isolée, recluse, dans son for intérieur
Goûte sa paix d’être oublié du monde
Dans sa folie, elle n’entend plus les rieurs
Cynisme d’incompréhension dans l’autre monde
Le confinement est son quotidien depuis
Des lustres, elle s’écarte de la morsure
S’infligeant le repos de l’âme dans son puits
Oubliée, elle savoure sa paix , dort en pâture
La mystique enfermée dans sa cellule
Libérée, libre, court à l’infinie pensée
Transcende en vie, devenant libellule
Dans ce monde inconscient d’être en pensée
Envahissant l’esprit dans toute sa beauté
Les idées propagées jetées dans l’incongru
Des autres ne percevant pas sa réalité
Entière, incomprise, elle est la grue
Démontée pour être ramenée vers le sol
La perchée au faîte résonne loin de là
Dans sa quiétude d’esprit, elle s’isole
Au dos des contremaîtres appuyant par là
Telle l’ermite, son confinement heureux
N’est pas pour exacerber, magnifier l’âme
Déjà magnifiée, écartée des malheureux
Ne comprenant plus le lien avec leur âme
Exister au sein des autres dans la psyché
Empreinte d’idées laissées entête le flou
Voyageur, est le train de sa raison au quai
Du bateau de plomb sans capitaine, renfloue
Alors, oui, comme tous les précieux reconnus
Ou non, le confinement est leurs quiétudes
Face à l’esprit malfaisant agissant nu
Comme le ver dans le fruit sans inquiétude
Le comprendre nécessite de le vivre
Ermite au centre de son importance
Vis la folie du monde pour y revivre
Où tu la trouveras en reconnaissance
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