Sac de nœuds
Yo, frérot ! t’es où ? Je n’y vois rien là-dedans
Hello, je suis là, à une encablure
Oui, je te pressens mais où aller en avant ?
Sans mettre en guillemets nos aventures
ihihihi … C’est un grand sac de nœuds ici
C’est clair qu’on n’y perçoit rien dans tout ce bazar
Mais Qui parle ? Toi ou moi ? d’où on est assis
Va savoir dans quelle direction la voix part
Boaf ... Est ce important de savoir qui parle ?
Je ne sais pas comme on est identique
Dans notre constitution plus vieille qu’Arles
Où l’arène est devenue dogmatique
Sacrés dogmes massacrant l’imagination
Des nœuds dans un sale lavoir contredisant
La seule qui nous conduit dans nos créations
Des nœuds savamment intriqués se suffisant
En obscurité, le milieu où on nage
Sans l’aveuglement de toutes les présences
Existantes en multitude d’adages
Diligence de beauté telle Byzance
Circulons un petit tour sur le Bosphore
Également voisine de la Magnésie
Ces éléments indispensables, phosphore
Sarrasin aux glucides contre dysphasie
Le besoin d’être sainement alimentés
Fera notre construction en beau diadème
Nos arêtes seront les nœuds bien aimantés
Dans le sens que donnera celui qui s’aime
Sinon ? Quel savoir contiens tu en ton milieu ?
Une note de la chanson louant l’idée
Moi-même libéré du joug des autres yeux
Ah ? C’est rigolo ! Pourquoi ? Je retiens l’idée
D’être petit au milieu entouré de vous
Tous poussent vers la vérité d’être petit
En moi-même, une note que je rejoue
À l’infini dans tant de prétextes inscrits
Rejoignons nous en joli nœud de synapses !
Pour éclairer cette vérité dans le lien
Être petit qu’on nous voit ou non dans le laps
D’un temps, envoie moi tes dendrites du crânien
Mon axone t’attend heureux pour corréler
La grande notion du Moi qui se voit seule
En soi joint l’idée du mouton qui veut bêler
Dans sa pâture en arraisonnant le veule
Non ! Comment ça non ? Ce n’est pas la vérité ?
Regarde autour de nous, tout est connecté
Dans la raison, se croire seul dans la nuitée
Elle y est déjà une vraie vérité
Oui pour celui qui y croit dans son estime
De soi, il donne le sens où il s’aime bien
A l’idée, Je ne veux pas donner d’estime
Ni raisonner d’importance de plébéien
Le sens de ma vie tend vers une vérité
Qui ne te joindra pas dans ton petit jeu
M’emmène en Soi la grandeur en volonté
Donne le sens de mon attirance du Je
Se renvoyer le petit moi sur lui-même
Interdit l’expression de la Vie sublime
Alors non, cette idée si vraie ne s’aime
En estimant un Soi rogné à la lime
Nous joindre serait un paradoxe inné
La Vie nous pousse vers toutes nos vérités
Accepter certaines contradictions bornées
Cause l’interdit qui nous retient alités
Donner raison à ce démon tue les anges
Quoi ? un démon ? Ici n’est que la nature
De notre existence en Soi nous reliant
Qui t’a demandé de réfléchir en bure ?
Ton avis ne compte, obéit à la Loi
C’est ce que je fais ! La Loi nous donne le sens
En ce jeu de sauter les cases telle l’oie
Les dés sont pipés. Tu veux jouer dans ton sens ?
Soit ! tu as ta raison. Nous ne nous nouerons point
Refuser les mauvaises idées dans le Je
Résonné en raison propre recoud les points
Décousus ou recousus qui faussent le Je
Ça me turlupine. T’admets être petit
Puis tu refuses cette vérité en lien
De Moi, es tu conscient en Soi d’être petit ?
Oui, nous sommes juste des tout-petits terriens
Nous avons l’envie de grandeur insoupçonnée
Joindre la Vie dans toute sa Réalité
Je refuse les fausses estimes innées
Paradoxe des défauts mutés qualités
Les neurones ne joindront pas leurs axones
Dans le sens donné par la volonté d’envie
En soi aux démons des petits s’abandonnent
Qui crois tu être ? Celui des autres envies
Seule la volonté infléchit le Sens
Donner à la Vie en Soi l’importance