Je t'aime

l’Amour

« Je t’aime » l’admiratif vers sa dulcinée
Lance les mots magiques de sa cellule
Où l’enfermée séduite d’être son aimée
Ressent l’importance en vie et bascule

Glorifiée par le bouquet de fleurs apporté
A ses pieds l’adorateur se plie au désir
d’être compris dans son sentiment exhorté
Par l’être magnifié en beauté du messire

« Je te désire comme compagne, chérie »
La belle enflammée du désir ressentit
N’attendait pas cet engouement de son épris
À la lumière tremblante de la bougie

« Quel est le menu ? » En empoignant le livret
Où le plat du jour du poisson en sauce, riz
Devient son intérêt du repas obligé
Avec un dessert qui est toujours une envie

Son désir d’un bel aimant se voit exaucer
Au-delà de son attente d’être comblée
Par son bel amant attendri et rehaussé
En courage de son attente avouée

La belle ne répond pas à l’affirmation
Dubitative de sa possibilité
En respect de la femme en libération
Doute de supporter la possessivité

Servie vite, l’entrée du repas en question
Avalée sans un mot et juste fluidifiée
Par un bon vin de la carafe sans bouchon
Libérant ses effluves d’ivresse mariées

Des fruits de mer arrangés comme elle les aime
Descendus au ventre de l’appétit d’enfant
Retrouvé dans sa mémoire maternelle
Lui rappelle le devoir du comportement

« Et tu voudrais des enfants ? » « Bien sûr, des gamins ! »
Le bon petit cépage vieillit du gros plant
Sec en bouche, bu aux lèvres rouge carmin
La jeune femme retenue dans son élan

Évite de boire trop vite la coupe
De son quadra en pâmoison abandonné
« Tu n’es pas un peu vieux pour ça ? » En question
Son âge différent de son embarrassé

À la question vite répondue, il dénie
La gêne de l’âge lui semble dépassée
Au jour des mœurs libérés de sa belle nie
La contrainte d’une union en lieu sacré

« Je te trouve paradoxal en te mariant »
En complet à veston, il était habillé
Dans l’espoir de trouver une femme ne niant
Son envie d’un mariage est déshabillée

Quand le poisson aux yeux globuleux arrive
Sur la table desservie de l’entrée en fruit
« Pourquoi dis tu ça ? » le bijou vert olive
Dans sa robe d’écrin présentée au rubis

« Je t’offre en présent cette jolie bague
Pour te montrer le sérieux de ma demande »
La pierre précieuse devient une dague
Au cœur de la désirée , l’amour quémande

Sa place dans une vie espérée riche
Avoir sa belle à lui comblerait l’espoir
D’un amour aux sentiments sans contrefiche
En sa vie charpentée dans l’été de ce soir

« Mon chéri, je vais t’expliquer l’existence
et laisser ouverte cette parenthèse
Je suis jeune à tes yeux sans expérience
Tu oublies mon doctorat de psy en thèse

L’Amour ne s’achète pas avec ton fric
Tu confonds l’amour cherché et l’Amour réel
L’amour est un réflexe égocentrique
Tu aimes ce qui t’est aimable en virtuel

Nous pouvons aimer que ce qu’on s’autorise
Dans notre conception de qui est aimable
Nous ne pouvons pas aimer une méprise
Si elle n’entre dans notre estimable

Ton estime est tienne, l’estime de soi
Tu estimes avoir ton besoin bien rempli
Pour apprécier celle que tu choisis pour toi
Elle devra combler l’importance de ta vie

Si ton besoin existentiel est rencontré
Un sentiment d’amour naît en compréhension
Le soi filtre les sensations vécues entrées
En toi, ton subconscient filtre les sensations

Ton subconscient est ton estime de toi-même
L’estime se formalise dans sa vision
de l’importance de soi dans la vie même
Qui est tu ? Que fais tu en réalisation ?

Croire que je vais te combler ta vie cherchée
Fait oublier l’existence formalisée
Dans laquelle j’existe. M’avoir en cherchée
Sans ma liberté d’être est me posséder

Ton age avance. Tu ne veux finir seul
Là est ton besoin le plus impérieux du jour
La reconnaissance de l’importance, seul
Ton individu compte pour toi pour toujours

Je ne conçois pas l’amour sans l’Amour en vie
L’Amour est l’onde émotionnelle de vie
Au respect, en considération de ma vie
Je ne suis pas l’objet d’un désir, ton envie.
Le dessert ne sera pas consommé, bye