Champs d'oliviers entre éclairage insondable et insondable éclairage pour que l'éclairage éclaire, naturellement l'assimilation par la conscience de nos divers partages, dans la joie et la bonne humeur, je souhaite en ce qui concerne chacun et tous, partager sans polémiquer, quelques outils d’investigation spirituelle, avec chacun et avec tous, dans les meilleures des conditions, de nos modes de communication selon les données à entendre d’un beau voyage au coeur des mots et des idées de Chacune & Chacun.
Tu sais, ici, c'est plutôt calme. Ce qui compte avant tout est la qualité des échanges. Et pis, fais gaffe ... ici, c'est moi le chef ... ihihihihi
Je suis heureux de te compter parmi nous. Tu vas pouvoir nous enseigner tes visions yi-king Tu sais déjà que j'affectionne aussi CG Jung, un visionnaire Mais que malheureusement je connais mal ses écrits. Ca aussi tu vas pouvoir nous le raconter.
Merci à toi
Dernière édition par L'Olivier le Lun 13 Juin - 20:23, édité 1 fois
Quel superbe et paisible accueil en fait je n'ai rien à enseigner. mais des outils d'investigation spirituelle à tester selon les lois, les principes et les faits du langage par formes ...
Ce qui implique une relation fondée sur le fait de donner, de recevoir et de partager plutôt qu'une relation entre savoir, maître et élève où il est surtout question du quoi savoir plutôt du comment savoir.
L'idée n'est pas nouvelle il s'agit d'unir le savoir occidental à la compréhension orientale où chaque voix épouse sa voie démontrant ainsi que le son demeure une porte indéniable entre le visible et l'invisible.
En ce qui concerne, sourire ensemble, c'est à dire partager sans polémiquer, quelques outils d’investigation spirituelle, dans la zénitude, la joie et la bonne humeur; je ne souhaite pas bouder les plaisirs de l'échange, avec chacun ni avec tous, malgré les meilleures des conditions, de nos modes de communication selon les données à entendre d’un beau voyage au coeur des mots et des idées de chacun.
J'ai commencé à m’intéresser à la taosophie via le yi king, puis le zen sous l'angle de l'ésotérisme musical et celui de rencontres avec des pratiquants remarquables du za-zen, de l'aikido vers la fin des années 70, entre Paris et Berlin avant de poursuivre plus tard avec le taichi-chuang .
Bonsoir Solasido Je reviens sur ce fofo, bien qu'il semble silencieux depuis pas mal de temps. Tout comme toi, je me suis fait bannir de ''zen et nous'' et voici le dernier message que j' ai publié et qui m'a valu instantanément la sanction= -Bonjour Monsieur Brad, j’ai entendu dire que vous êtes Grand Maître, est-ce vrai ? -Oui -C’est bien maître zen que vous êtes ? -Oui -Et vous dites que vous ne connaissez rien au Zen, est-ce possible ? -Oui -Excusez-moi, mais je comprends pas vraiment….avez-vous reçu votre diplôme dans une pochette surprise ? -Non -Avez-vous vraiment mérité votre shiho ? -J’en sais rien…c’est mon maitre qui me l’ a attribué sans que je m’y attende. -Et que vous appris votre maitre ? -Rien -Et comment s’est déroulée votre épreuve ? -Il m’a posé un Koan, et j’ ai pas répondu, alors il m’a fait un sourire., et je me suis mis à pleurer. -C’était quoi le Koan ? -J’en sais rien, il parlait en Japonais, et je ne comprends pas cette langue. -Ah oui je vois, on m’ a dit que la transmission se passait de coeur à coeur, c’est ça ? -J’en sais rien, mon coeur n’a pas d’oreilles. -J’ai entendu dire que vous faisiez des conférences, est-ce vrai ? -Oui -Et pourquoi faites-vous ça ? -Parce que je n’ai rien à dire. -Ah ben voilà, on m’ avait dit que les Grands maîtres restaient silencieux, et vous pendant vos conférences vous restez silencieux ? -Non, je parle beaucoup, comprenez que je suis encore jeune, et que je n’ai pas encore appris à me taire. -Si je comprends bien, quand les maitres sont jeunes ils disent qu’il n’ y a rien à dire, et quand ils sont vieux ils ne le disent plus, c’est ça ? -Oui, c’est ça, mais je ne sais pas encore pourquoi ils se taisent….mais je vois que peu à peu j’en dis de moins en moins, et qu’il y a de plus en plus de disciples qui me courent derrière. -Ben ça alors ! je vois pas ce qui les motive, vous pensez à quelque chose ? -Il est possible qu’ils ne croient pas du tout en ce que je dis… peut-être croient-ils que je sais tout, alors que je ne sais rien et je ne cesse de leur dire. -Ah je vois, il doivent penser que vous êtes vraiment humble…ça les change de tous ces politiciens qui clament leur apparence… -Oui c’est ça, mais le problème c’est que moi je ne mens pas, et ils croient que je mens comme les politiciens. -Comment ça ?…je vous ai vu habillé en Lapin, vous étiez sincère ? -Oui, je suis sincère, je suis vraiment un lapin qui cherche à s’enfuir. -Ah je vois, vous courez de partout pour faire valoir votre incompétence, et vous ne trouvez pas d’issue ? -Oui c’est ça…il ne me reste plus qu’une seule alternative. -Laquelle ? -Ben, faire comme mon maître. -Et qu’a-t-il fait ? -Il a trouvé un pigeon, que vous avez devant vous. -C’est vous le pigeon ? -Oui, et je me déguise en Lapin pour pas qu’on le sache. -Et pourquoi ne voulez vous pas qu’on le sache ? -C’est une ruse de chasseur, c’est pour attraper un pigeon. -Et c’est si difficile que ça d’attraper un pigeon ?…il doit y en avoir plein qui voudraient prendre votre place. -Oui yen a plein qui prétendent pouvoir assumer ma charge, mais ce sont tous des menteurs, ils me disent tous qu’ils savent plein de choses. -Ah je vois, vous êtes vraiment soucieux de transmettre le rien à dire, à vraiment quelqu’un comme vous qui ne trahira pas le message originel. -Oui, c’est ça, vous avez tout compris. -Ben mince alors, j’aurais préféré vraiment comprendre qu’il n’y avait rien à comprendre….je vois que je suis encore loin de pouvoir me débarrasser de ma compréhension. -Oui, vous avez encore beaucoup de chemin à faire. -Ah merci Grand Maître pour cet entretien, et merci de m’ avoir indiqué la Voie.
Comme tu peux t'en douter il y avait plein de choses secrètes derrière cette apparence rigolote. Et je n' ai pas eu le temps de les narrer. C'est à croire, que ceux qui ont le pouvoir d'agir n'ont pas le pouvoir d'entendre. Bises. @+tango PS=j'ai déjà préparé une réponse, mais je ne sais pas si je vais la publier, tant ça informerait les pervers sur la façon de se faire passer pour un grand maître.
Bonjour Solasido merci pour ta vidéo...j'ai adoré ! succulente façon d'évoquer que l'indicible ne peut se dire. Effectivement ça rejoint bien le destin de mon maître zen qui détient un trésor indicible. En fait le message transmis, n'est pas dans les mots mais dans l'attitude de montrer combien la foi prime sur l'objet de cette foi. Ce qui importe finalement est de montrer combien ces maîtres du rien à dire, persistent à faire des tentatives d' évoquer ce qui se cache dans ce rien. Et ma foi, la poésie est bien plus évocatrice, que la preuve mathématique. Bonne journée. @+tango
En fait le message transmis, n'est pas dans les mots mais dans l'attitude de montrer combien la foi prime sur l'objet de cette foi. Ce qui importe finalement est de montrer combien ces maîtres du rien à dire, persistent à faire des tentatives d' évoquer ce qui se cache dans ce rien. Et ma foi, la poésie est bien plus évocatrice, que la preuve mathématique.
Voici le texte de la plume d'ange qui parfois peut paraître inaudible
Spoiler:
Vous voyez cette plume ? Eh bien, c'est une plume...d'ange. Mais rassurez vous, je ne vous demande pas de me croire, je ne vous le demande plus. Pourtant, écoutez encore une fois, une dernière fois, mon histoire.
Une nuit, je faisais un rêve désopilant quand je fus réveillé par un frisson de l'air. J'ouvre les yeux, que vois-je ? Dans l'obscurité de la chambre, des myriades d'étincelles...Elles s'en allaient rejoindre, par tourbillonnements magnétiques, un point situé devant mon lit. Rapidement, de l'accumulation de ces flocons aimantés, phosphorescents, un corps se constituait. Quand les derniers flocons eurent terminé leur course, un ange était là, devant moi, un ange réglementaire avec les grandes ailes de lait. Comme une flèche d'un carquois, de son épaule il tire une plume, il me la tend et il me dit :
" C'est une plume d'ange. Je te la donne. Montre-la autour de toi. Qu'un seul humain te croie et ce monde malheureux s'ouvrira au monde de la joie. Qu'un seul humain te croie avec ta plume d'ange. Adieu et souviens toi : la foi est plus belle que Dieu. "
Et l'ange disparut laissant la plume entre mes doigts. Dans le noir, je restai longtemps, illuminé, grelottant d'extase, lissant la plume, la respirant. En ce temps là, je vivais pour les seins somptueux d'une passion néfaste. J'allume, je la réveille : " Mon amour, mon amour, regarde cette plume...C'est une plume d'ange! Oui ! un ange était là... Il vient de me la donner...Oh ma chérie, tu me sais incapable de mensonge, de plaisanterie scabreuse... Mon amour, mon amour, il faut que tu me croies, et tu vas voir... le monde ! " La belle, le visage obscurci de cheveux, d'araignées de sommeil, me répondit: " Fous moi la paix... Je voudrais dormir...Et cesse de fumer ton satané Népal ! " Elle me tourne le dos et merde !
Au petit matin, parmi les nègres des poubelles et les premiers pigeons, je filai chez mon ami le plus sûr. Je montrai ma plume à l'Afrique, aux poubelles, et bien sûr, aux pigeons qui me firent des roues, des roucoulements de considération admirative. Je sonne. Voici mon ami André. Posément, avec précision, je vidai mon sac biblique, mon oreiller céleste : " Tu m'entends bien, André, qu'on me prenne au sérieux et l'humanité tout entière s'arrache de son orbite de malédiction guerroyante et funeste. À dégager ! Finies la souffrance, la sottise. La joie, la lumière débarquent ! " André se massait pensivement la tempe, il me fit un sourire ému, m'entraîna dans la cuisine et devant un café, m'expliqua que moi, sensible, moi, enclin au mysticisme sauvage, moi devais reconsidérer cette apparition. Le repos... L'air de la campagne... Avec les oiseaux précisément, les vrais !
Je me retrouvai dans la rue grondante, tenaillant la plume dans ma poche. Que dire ? Que faire ? " Monsieur l'agent, regardez, c'est une plume d'ange." Il me croit ! Aussitôt les tonitruants troupeaux de bagnoles déjà hargneuses s'aplatissent. Des hommes radieux en sortent, auréolés de leurs volants et s'embrassent en sanglotant. Soyons sérieux ! Je marchais, je marchais, dévorant les visages. Celui ci ? La petite dame ? Et soudain l'idée m'envahit, évidente, éclatante... Abandonnons les hommes ! Adressons-nous aux enfants ! Eux seuls savent que la foi est plus belle que Dieu. Les enfants...Oui, mais lequel ? Je marchais toujours, je marchais encore. Je ne regardais plus la gueule des passants hagards, mais, en moi, des guirlandes de visages d'enfants, mes chéris, mes féeriques, mes crédules me souriaient. Je marchais, je volais... Le vent de mes pas feuilletait Paris...Pages de pierres, de bitume, de pavés maintenant. Ceux de la rue Saint-Vincent... Les escaliers de Montmartre. Je monte, je descends et me fige devant une école, rue du Mont-Cenis. Quelques femmes attendaient la sortie des gosses. Faussement paternel, j'attends, moi aussi. Les voilà. Ils débouchent de la maternelle par fraîches bouffées, par bouillonnements bariolés. Mon regard papillonne de frimousses en minois, quêtant une révélation. Sur le seuil de l'école, une petite fille s'est arrêtée. Dans la vive lumière d'avril, elle cligne ses petits yeux de jais, un peu bridés, un peu chinois et se les frotte vigoureusement. Puis elle reprend son cartable orange, tout rebondi de mathématiques modernes. Alors j'ai suivi la boule brune et bouclée de sa tête, gravissant derrière elle les escaliers de la Butte. À quelque cent mètres elle pénétra dans un immeuble. Longtemps, je suis resté là, me caressant les dents avec le bec de ma plume. Le lendemain je revins à la sortie de l'école et le surlendemain et les jours qui suivirent. Elle s'appelait Fanny. Mais je ne me décidais pas à l'aborder. Et si je lui faisais peur avec ma bouche sèche, ma sueur sacrée, ma pâleur mortelle, vitale ? Alors, qu'est-ce que je fais ? Je me tue ? Je l'avale, ma plume ? Je la plante dans le cul somptueux de ma passion néfaste ?
Et puis un jeudi, je me suis dit : je lui dis. Les poumons du printemps exhalaient leur première haleine de peste paradisiaque. J'ai précipité mon pas, j'ai tendu ma main vers la tête frisée... Au moment où j'allais l'atteindre, sur ma propre épaule, une pesante main s'est abattue. Je me retourne, ils étaient deux, ils empestaient le barreau " Suivez nous ".
Le commissariat. Vous connaissez les commissariats ? Les flics qui tapent le carton dans de la gauloise, du sandwich... Une couche de tabac, une couche de passage à tabac. Le commissaire était bon enfant, il ne roulait pas les mécaniques, il roulait les r : " Asseyez vous. Il me semble déjà vous avoir aperçu quelque part, vous. Alors comme ça, on suit les petites filles ? Quitte à passer pour un détraqué, je vais vous expliquer, monsieur, la véritable raison qui m'a fait m'approcher de cette enfant. Je sors ma plume et j'y vais de mon couplet nocturne et miraculeux.
- Fanny, j'en suis certain, m'aurait cru. Les assassins, les polices, notre séculaire tennis de coups durs, tout ça, c'était fini, envolé ! Voyons l'objet, me dit le commissaire. D'entre mes doigts tremblants il saisit la plume sainte et la fait techniquement rouler devant un sourcil bonhomme. - C'est de l'oie, ça... me dit il, je m'y connais, c'est de l'oie je suis du Périgord Monsieur, ce n'est pas de l'oie, c'est de l'ange, vous dis je ! Calmez vous ! Calmez vous ! Mais vous avouerez tout de même qu'une telle affirmation exige d'être appuyée par un minimum d'enquête, à défaut de preuve. Vous allez patienter un instant. On va s'occuper de vous. Gentiment, hein ? gentiment. "
On s'est occupé de moi, gentiment. Entre deux électrochocs, je me balade dans le parc de la clinique psychiatrique où l'on m'héberge depuis un mois. Parmi les divers siphonnés qui s'ébattent ou s'abattent sur les aimables gazons, il est un être qui me fascine. C'est un vieil homme, très beau, il se tient toujours immobile dans une allée du parc devant un cèdre du Liban. Parfois, il étend lentement les bras et semble psalmodier un texte secret, sacré. J'ai fini par m'approcher de lui, par lui adresser la parole. Aujourd'hui, nous sommes amis. C'est un type surprenant, un savant, un poète. Vous dire qu'il sait tout, a tout appris, senti, perçu, percé, c'est peu dire. De sa barbe massive, un peu verte, aux poils épais et tordus, le verbe sort, calme et fruité, abreuvant un récit où toutes les mystiques, les métaphysiques, les philosophies s'unissent, se rassemblent pour se ressembler dans le puits étoilé de sa mémoire. Dans ce puits de jouvence intellectuelle, sot, je descends, seau débordant de l'eau fraîche et limpide de l'intelligence alliée à l'amour, je remonte. Parfois il me contemple en souriant. Des plis de sa robe de bure, il sort des noix, de grosses noix qu'il brise d'un seul coup dans sa paume, crac ! pour me les offrir.
Un jour où il me parle d'ornithologie comparée entre Olivier Messiaen et Charlie Parker, je ne l'écoute plus. Un grand silence se fait en moi. Mais cet homme dont l'ange t'a parlé, cet homme introuvable qui peut croire à ta plume, eh bien, oui, c'est lui, il est là, devant toi ! Sans hésiter, je sors la plume. Les yeux mordorés lancent une étincelle. Il examine la plume avec une acuité qui me fait frémir de la tête aux pieds. " Quel magnifique spécimen de plume d'ange vous avez là, mon ami. Alors vous me croyez ? vous le savez ! Bien sûr, je vous crois. Le tuyau légèrement cannelé, la nacrure des barbes, on ne peut s'y méprendre. Je puis même ajouter qu'il s'agit d'une penne d'Angelus Maliciosus. Mais alors ! Puisqu'il est dit qu'un homme me croyant, le monde est sauvé... Je vous arrête, ami. Je ne suis pas un homme. Vous n'êtes pas un homme ? Nullement, je suis un noyer. Vous vous êtes noyé ? Non. Je suis un noyer. L'arbre. Je suis un arbre. "
Il y eut un frisson de l'air. Se détachant de la cime du grand cèdre, un oiseau est venu se poser sur l'épaule du vieillard et je crus reconnaître, miniaturisé, l'ange malicieux qui m'avait visité. Tous les trois, l'oiseau, le vieil homme et moi, nous avons ri, nous avons ri longtemps, longtemps... Le fou rire, quoi !
Tout à fait d'accord. Le rien ne peut pas s'expérimenter, excepté comme un avertissement pour ceux qui refusant la transformation se créent et secrètent l'illusion de la mort.
Il semble que la foi est sans objet, dès que l'univers n'est pas un objet, mais un sujet, un verbe ou quelque chose de leur accord tandis que la foi avec un objet se nomme croyance, et suppose un univers extérieur à l'univers (des multivers)
Il n'est pas inutile de répéter l'accord (ou syllogisme) suivant :
A.) La croyance concerne ce qui n'est pas expérimenté B.) La compréhension concerne ce qui est expérimenté C.) La foi, en tant que liberté de la conscience, vient de la compréhension jamais de la croyance
Sourire ensemble à propos de la Secte du Rien
Il ne s'agit pour moi que d'humour, c'est à dire de cet art de changer une situation négative en une situation positive, ou bien de cet art de n'y rien changer, tant que rien ne touche à rien, à quelque chose ou à tout
Salut Solasido je suis bien d'accord avec l' idée que la véritable foi est une émergence de la compréhension, et, qu'elle est dénuée de toute croyance...un peu comme si on était devenu certain qu'il y a quelque chose, et que nous acceptions de rester ignorant, tant ce quelque chose dépasse tout ce qu'on pourrait appréhender.
Au sujet, du texte que j' ai pondu à propos du maître zen qui clame le rien à dire, je dirais que le véritable enseignant de ces choses là n' a rien à dire, tant son rôle n'est pas d'imposer certaines idées, mais de les laisser apparaitre dans la conscience de ses élèves. Un peu comme si tout un chacun détenait au fin fond de son inconscient la totalité de la connaissance absolue, et qu'il s'agissait seulement de la laisser apparaitre et/ou se révéler.
Je me souviens d'un enseignant qui me disait qu'en fait le boulot, de l' enseignant, imposé par le système était de désapprendre. Pour exemple quand l'enseignant dit à ses élèves que cette chose là se nomme une table, il leur enlève la possibilité de l' appeler autrement.
Ahlala...quelque part la culture est illusoire...un peu comme si ce qu'on prétendait savoir était un obstacle à la véritable compréhension....c'est pourquoi, dans la parabole de mon maitre zen, j' ai fini par remercier l'enseignement qui indiquait qu'il fallait même se délester de toutes nos compréhensions illusoires....ceci n'étant, bien entendu, qu'une invitation au fameux lâcher prise, maintes fois évoqué comme étant l' interrupteur allumant l' éveil.
PS=Au sujet de ta vidéo de Dieudonné, je me suis laissé éclater de rire, tant je connais des juifs qui riraient avec moi, et tant je connais d'arabes qui auraient ri aussi...mais bon, les intégristes coincés dans leurs convictions féodalistes ont de quoi brandir leur intégrisme...et si je ne me trompe pas, Dieudonné en a pris plein la gueule, alors que je ne vois en ses agissements qu'une invitation à éteindre tout conflit...en riant un bon coup, une bonne fois pour toutes.
Salut Solasido je suis bien d'accord avec l' idée que la véritable foi est une émergence de la compréhension, et, qu'elle est dénuée de toute croyance...un peu comme si on était devenu certain qu'il y a quelque chose, et que nous acceptions de rester ignorant, tant ce quelque chose dépasse tout ce qu'on pourrait appréhender.
Une réflexion sur le code génétique me fait accepter ce quelque chose qui nous dépasse car le code génétique c'est de l'information qui organise la vie organique or toute information résulte d'une intelligence immensément supérieure à l'intelligence humaine.
Ma perception est plutôt musicale aussi j'associe cette information à une illustration musicale de ce quelque chose immensément supérieure à l'intelligence humaine
tango a écrit:
Au sujet, du texte que j' ai pondu à propos du maître zen qui clame le rien à dire, je dirais que le véritable enseignant de ces choses là n' a rien à dire, tant son rôle n'est pas d'imposer certaines idées, mais de les laisser apparaître dans la conscience de ses élèves.
Une société qui parle de liberté et enseigne "quoi apprendre" au lieu d'enseigner "pourquoi et comment apprendre" est une société qui ment, car incapable de relier chaque pourquoi à son comment.
tango a écrit:
Un peu comme si tout un chacun détenait au fin fond de son inconscient la totalité de la connaissance absolue, et qu'il s'agissait seulement de la laisser apparaître et/ou se révéler.
La question du comment concerne le plan physique la question du pourquoi concerne le plan métaphysique la question du quoi concerne ce que l'intention compte sur soi ou sur ses doigts.
tango a écrit:
Je me souviens d'un enseignant qui me disait qu'en fait le boulot, de l' enseignant, imposé par le système était de désapprendre. Pour exemple quand l'enseignant dit à ses élèves que cette chose là se nomme une table, il leur enlève la possibilité de l' appeler autrement.
Sourire d'un professeur de musique ayant estimé que chacun passe la moitié de sa vie à s'accorder et l'autre moitié à jouer faux, dès lors estimait qu'il avait, malgré tout, échoué dans sa tâche.
Il réunit ses élève et leur dit :" Mes amis, je vous quitte, je n'ai pas trouvé les mots pour enseigner le silence"
tango a écrit:
Ahlala...quelque part la culture est illusoire...un peu comme si ce qu'on prétendait savoir était un obstacle à la véritable compréhension....c'est pourquoi, dans la parabole de mon maitre zen, j' ai fini par remercier l'enseignement qui indiquait qu'il fallait même se délester de toutes nos compréhensions illusoires....ceci n'étant, bien entendu, qu'une invitation au fameux lâcher prise, maintes fois évoqué comme étant l' interrupteur allumant l' éveil.
La plus brillante culture ne remplace pas la moindre expérience. Bien au contraire elle garde même le pouvoir de l'en empêcher.
PS=Au sujet de ta vidéo de Dieudonné, je me suis laissé éclater de rire, tant je connais des juifs qui riraient avec moi, et tant je connais d'arabes qui auraient ri aussi...mais bon, les intégristes coincés dans leurs convictions féodalistes ont de quoi brandir leur intégrisme...et si je ne me trompe pas, Dieudonné en a pris plein la gueule, alors que je ne vois en ses agissements qu'une invitation à éteindre tout conflit...en riant un bon coup, une bonne fois pour toutes.
Si pour les palestiniens la grande catastrophe concerne la création de l'état d'Israel sur le territoire palestinien, pour les musiciens la grande catastrophe concerne le moment où la musique est passée de la qualité à la quantité. Effectivement, il fut un temps où la musique représentait la magie du présent, aujourd'hui seule l'amitié déroule son tapis volant pour muser d'éternité d'étreinte en étreinte d'éternité, alors que même pour une drôle de fête donnée derrière les étoiles ou pour les noces du silence cours le du temps demeure le seul phénomène idéalement subjectif pour tous tant qu'il y a autant d'unités temporelles que de nombres premiers.
Les mantras indiquent que le mot est aussi vibration. Or chaque nom des 64 hexagrammes du yi king est un mantra issue d'une ancienne langue parlée en Chine.