Pensée matinale

5h du mat'
c'est pas brillant
les oiseaux ont hâte
et accueille en sifflant

L'astre de ce jour
réchauffe les corps
La lumière de la vie
échauffe les cœurs

bonjour à toi
nous disent ils
bonjour au toit
dans la joie, ils distillent



(peut mieux faire)

Que de chemins restant à parcourir
Que de montagnes restant à gravir
Quelle fatigue restant à vivre

Le mur du buteur qu'une simple balle de mousse
vient frapper de sa douceur
se trouve caressé,
il ronronne de plaisir
Quand vient le boulet rouge du feu de la Vie
il s'en trouve blessé
Quelle hâte ont tous ces maçons, francs, de réparer
les brèches ouvertes dans l'infaillibilité de leurs résistances
Que de chiens sur les hauts du mur
a aboyer contre les visiteurs d'outre-monde

Quand vient l'heure d'ouvrir les portes
Que de laisser-passer, pattes blanches, visas, passe-porcs à montrer
Administration formatée jusqu'au plus profond du Système
Jusque dans leurs pensées
A chercher l'arme qui pourrait les abattre
A abattre l'arme qui pourrait les chercher
Quand simplement la Paix s'offre telle une sacrifiée
sur l'autel de leur guerre, humanité oubliée

Le jour où les portes de la Jerusalem,
Terre des sauveurs d'âmes, s'ouvriront
de la colline des oliviers, ils descendront

Courage et Volonté
Dans le cœur
de l'esprit sain se retrouveront
ceux qui comprendront la nécessité
d'être

J'aime la Vie
Faisons en sorte que la Vie nous aime

De belles pensées matinales.

Ton poème m'en rappelle un autre de Rimbaud (excuse-moi du peu !) :

Bonne pensée du matin


À quatre heures du matin, l'été,
Le sommeil d'amour dure encore.
Sous les bosquets, l'aube évapore
L'odeur du soir fêté.

Mais là-bas dans l'immense chantier
Vers le soleil des Hespérides,
En bras de chemise, les charpentiers
Déjà s'agitent.

Dans leur désert de mousse, tranquilles,
Ils préparent les lambris précieux
Où la richesse de la ville
Rira sous de faux cieux.

Ah ! pour ces ouvriers charmants
Sujets d'un roi de Babylone,
Vénus ! laisse un peu les Amants
Dont l'âme est en couronne

Ô Reine des Bergers!
Porte aux travailleurs l'eau-de-vie.
Pour que leurs forces soient en paix
En attendant le bain dans la mer, à midi.

Merci pour cet honneur

Rate ta touille !

Un rang d'oignons en rouelle
Les toms, hâte en quartiers
vaille que aille en poudre
Laisse mi, Jo, tes longues minutes
s'en vont dans les herbes de ta Provence

Ma cocotte, est bien fermée
tant pis, faut que ça couve
Les poids, v'ront venir la tendresse
tranquille, le coeur se réchauffe

Oui, les courges, êtes vous lus
Les auberges, innées, dans le jardin
du cultivateur de la bonne recette
Iront rejoindre la mêlée cuisante

La saison est propice
La ratatouille se touille
Pour que point n'accroche
Le fond de la marmite

L'attente n'est pas si longue
Le murmure de ces vapeurs
emplissent les sens
par la recette, de bonne heure

nous gouterons sans cruauté
tous ces êtres du jardin
qui s'offrent à nous
pour emplir nos sens

Bonne app'

ce matin rien
d'autre que ces pensées
pour la démence humaine
qui jette des poids lourds
dans la foule innocente
de l'inconscience
que vit tout ce monde

La Folie n'est pas la Démence
La Démence est destructrice de vie

L'humanité est démente de ne pas vouloir entendre

Combien de fois encore faudra t-il ?
Combien de morts ?
Combien de misère ?

La Solution n'est pas dans les actes.
Elle est dans l'Esprit

ENTENDEZ LE !
n'attendez plus
Soyez les premiers a réellement changer le monde.

Soyons fous
d'y croire

Pensées fatiguées

Que dire quand tout a déjà été dit ?
Que faire pour améliorer l'écoute ?
Que croire pour laisser l'écoute se faire ?
Que comprendre pour savoir écouter ?

Qui est capable d'écouter ?
Qui est capable de comprendre ?
Qui est capable de croire ?

Qui ??

La réponse à ces questions est en nous même
La réponse est avant la question.
La question n'a de réalité que parce que la réponse est déjà là.
Ce n'est pas la réponse qu'il faut chercher.
C'est l'endroit où se trouve la réponse qu'il faut chercher.
Trouvez l'endroit et la question ne sera plus.
Seule la réponse est dans la Réalité

La Réalité est plus grande que nos réalités

Les matinales nocturnes
Les nocturnes matinales
sont autant diurnes
sont autant normales

toutes leurs qualités
tous leurs défauts
sont dans l'animalité
A tirer vers le haut

Oubliez les peurs humaines
Comprenez les peurs animales
Oubliez les habitudes vaines
Comprenez les liens neuronales

Pour se trouver en soi
il faut balayer le moi
le tissu d'âme est soie
Quand l'égo atermoie

Devenez !
Croyez !
Comprenez !
Soyez !

Le monde ne s'en portera pas plus mal

Encore un matin où tiré de mon lit
Je traine le pas, absent de présence
Le café bu chaud, tenu par l'anse
Dans le fort intérieur est ce qui lie

La présence
n'y fait pas
son absence
Ne dort pas

Debout, haut le coeur, de toute sa masse
Pas facile d'y être quand on en tire
tout ce que les autres en soutire
insistant. Que voulez vous que j'y fasse ?

dans ma nuit
dans mes rêves
pas d'ennui
pas de trêve

Alors pourquoi dois je vivre caché ?
Ainsi Pourquoi dois je être oublier ?
Parce que pour ne plus être lié
Chez autrui, pour ne plus rien déclencher

Seul en toi
tu dois être
absent chez
les autres ......


L'oubli est la meilleure protection que s'offre l'esprit contre lui-même
Nous n'oublions jamais rien
Nous perdons le chemin qui y mène, c'est tout

Très beaux textes, émouvants. Continues à t'exprimer ainsi, s'il te plaît.

Le café tache ma tunique jaune
Zut et rezut ...
Mais bon a force de laisser trainer les grands lacets
Cela devait finir par arriver

Je sais être une souillon aussi

bonne journée à tous et toutes

Traine ?
belles étrennes !

grands lacets ?
étrennes entrelacées !

Zut ce café ?
Tu niques jaune !...Hihi

Bon matin ?
ya pas mieux !

tes traines sont les rênes
entrainent le règne des reines
Le roi ainsi les talons dirigés vers
perd le sens de son cap vert
Sa force mise à contribution
de la réussite de sa contrition

L'acte d'acceptation de la force abandonnée
doit permette la renaissance de la force oubliée
La force de volonté n'est pas la volonté de la force

Je crois, du moins
Je comprends, au plus