Estimons le jugement
L’homme innocent s’avançait loin sur son chemin
Persuadé à raison de ne se tromper
Sur ses motivations l’animant vers sa paix
Intérieure pensée sans les plaisantins
Ils se jouent de nous en se terrant aux racines
Pour devenir visible qu’en aérien
Démons d’inframonde êtes-vous en terriens ?
Est-ce volonté de votre maître en saisine ?
Tu me juges donc je ne peux pas t’estimer
Répond-il à la belle, désir avoué
Je fais l'aimable et me trouve de coups roué
J’ai le sentiment que tu n’es pas à aimer
Elle rit vers le mésaventureux messire
Te moques tu ? Je ne te comprends plus du tout
Tu ne me connais pas, moi, ma vie et mon tout
Qui m’a construit tel je suis. Pourquoi me haïr ?
Elle ne hait pas. Elle écoute. Elle regarde.
Elle voit. Elle entend et remet en balance
Le pauvre homme voyait un corps en arrivance
Pour son sentiment, il la pensait sans mégarde
Que n’ai-je fais que tu n’apprécies ? Inquiet
Je me montre courtois, charmant. Où est mon mal ?
Il partirait bien devant cette fée florale
Elle lui sourit. Comment peux-tu dénier ?
Es-tu sûr d’avoir envie d’entendre ? Dit elle
Non, si tu continues à me mésestimer
Alors pourquoi demander où tu n’es aimé ?
Je suis blessé sans raison, sauf démentielle
Là, elle lui fait noter que c’est lui qui juge
Non, tu me montres ta bien impropre raison
Sur elle, facile d’avoir l'opinion
Mon savoir-vivre me dit que c’est toi qui juges
Depuis le début, elle reprend tous ses mots
Lui donnant beaucoup de torts en convictions
Pourtant il se sait fort en éducation
Et semblait sachant passer au-dessus des maux
Mon ami, encore une fois, tu es confus
Que de notions bien malvenues dans ta bouche
Alors arrêtons sur cette dernière touche
Désolée pour la rencontre, elle sera fût
Estime apprécier, aimer, savoir, juger
Beaucoup de mots où l’esprit a cette habitude
De se perdre dans soi-même en labyrinthude
Tu veux l’aimable pour pouvoir apprécier
Tu oublies que tu déprécies fort une estime
Bien soupesée, la volonté perçue cachée
Montre les méandres des rebonds aux perchés
Juge bien ce que tu ne comprends dans ces rimes
Tout ce savoir vivre appris en cours de ta vie
Au milieu des bienséances au conformisme
Accepté relationnel en formalisme
Encore et toujours le fondement, tu oublies
Dans la surestime anthropomorphique d’homme
Tu restes centré sur ton Moi que tu ne quittes
Apprécier l'estime est bonne dans l’éthique
Pour soi, il n’est méchanceté à prendre comme
Balance estime le poids des mots sans juger
La valeur n’est pas dans les mots, elle est dans l’autre
Utilisation, trame forgée est vôtre
Visible en la dentelle cousue au surjet
Sois savant d’un savoir seulement accepté
Depuis une belle analyse bien torchée
Par les docteurs orientés vers les perchés
Incompris dans une raison interprétée
De nouveau, comment tu comprends que tu ne vis
Pas une théorie lisible par les yeux
Uniquement acceptée dans l’estime au lieu
Centré sur soi sans débord vers l’autre qui vit
Accepté un savoir instruit la vision
D’autres formes d’existants jugées anormales
Motivé par une volonté humérale
Ne désavouer en considération
Existe en reconnaissance d’individu
Mésestime atteint l’estime de soi blessée
Réagit la méchanceté d’égo percé
N’admet d’être métré, pesé, estime due
L'expérience de vie connaît les rouages
Je ne connais pas ta vie cependant je vois
Les cheminements dans ces mots qui sont les rois
Au sommet d'un peuple invisible en un servage
La gouvernance trop souvent déconnectée
Se lit l’omission de sa cour des miracles
Toujours existantes au cœur de l’habitacle
invisible au plan, par les autres, inspecté
Juge bien ce que tu ne comprends vraiment pas
Autrement que dans un savoir bien accepté
Estime quand tu lis dans un savoir capté
D'expérience, l’école en vie apprendra
Elle se lève, part, laissant l’inconscient
Dans son comportement, ses dires se font actes
Accepte si tu ne comprends pas